Dans l’amour impossible, lorsqu’on pose la question Tu m’aimes-tu, la réponse est toujours oui.
Les premiers mots
Abitibi, Lac-Saint-Jean.
Chacun sa région natale. C’est de là qu’ils proviennent respectivement. Elle est née dans la partie Noranda de la ville. Au pied des cheminées qui crachent des résidus d’ordinateurs passés de mode. Près du lac huileux dans lequel il est formellement interdit de se tremper un orteil.
Mara et Hubert.
Elle, indépendante, incroyablement belle, silencieuse.
Lui, sensible, efféminé, rêveur et poétique.
Eux, amoureux, libres, épris des beaux mots de Duras et de Kundera.
Moi, charmée d’un bout à l’autre pour ce roman d’amour impossible et pourtant si fort.
Ne brûle pas mes lettres,
ne les déchire pas; cela pourrait te faire mal,
parce que l’amour que j’y exprime est lié à toi,
fermement, solidement, de façon vivante.
Milan Kundera
Leur histoire faite de rencontres ici et là, entre le Canada, Prague, Beyrouth… Autant de villes et de pays dans lesquels ils se sont cherchés et trouvés. Pendant des années, entre lettres et rencontres, ces deux-là ne s’oublient pas. Comme à l’instar des chemins de fer qu’ils se sont plu à imaginer, ils rêvent à des routes qui rejoindraient les quatre coins du monde où ils se sont établis.
Mylène Bouchard raconte l’amour et ses travers avec grâce et poésie. Elle nous livre l’histoire de cet homme et de cette femme en utilisant une écriture qui me fait frissonner. En utilisant des références littéraires et musicales, c’est un ballet des plus sensibles que cette autrice nous offre.
Comme dans L’amitié imparfaite, elle sonde les styles en passant de la narration simple à de la poésie pure. J’aime être bousculée, tendrement, dans les genres et quand cela est réalisé avec autant de finesse, c’est délicieux.
J’en redemande, encore et encore.
– La garçonnière de Mylène Bouchard, Editions La Peuplade, 2013, 214 pages –
Après avoir lu tes deux billets, je note l’auteure, à voir si j’adhère à son style
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C’est assez poétique , parfois le roman peut sembler déconstruit mais qu’est-ce que c’est beau! En tout cas, moi j’y suis très sensible.
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Dis donc, la littérature québécoise te va à ravir, toi!
(Potin potin: tu savais que Mylène (et son copain) sont les fondateurs de La Peuplade?)
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Oui j’ai vu que Mylène Bouchard était la fondatrice de la maison ! Et c’est qui son amoureux ? 😀
Tu l’as déjà lue?
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Avec un tel billet, j’ai évidemment envie de découvrir cette poésie pure !
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Fonce, ce livre est superbe!
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Un peu de poésie, c’est si rare.
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Poésie mêlée avec une belle narration, oui c’est rare et ça vaut le coup.
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JE LE VEUX !
(Cri du coeur.)
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Il te plairait (à coup sûr !)
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La garçonnière, Mylène Bouchard
Cheminement.
Pur hasard de rencontre, ramassé dans un écocentre, feuilleté, allumé par le graphisme, séduit par la présentation.
Ouvert en différentes pages, accroché à des phrases, étonné par des lieux de connaissances :son quadrilatère, Les beaux esprits pour l’avoir fréquenté, Prague pour l’avoir habité.
Citations et auteurs fétiches :Desjardins,Duras,Kundera,etc.
Accroché pour en savoir davantage,lecture et complètement embarqué!
Vouloir en savoir plus pour connaître cette auteure, visionner une entrevue télévisée pour apprendre qu’elle a été intéressé par l’auteur Pierre Perrault avec qui j’ai travaillé en réalisant les illustrations de son livre au cœur de la rose » .
Un roman qui intègre la poésie.
Sensibilité à fleur de peau.
Jugement remarquable.
Suite attachante.
Sujet et environnement intéressant.
Complétude.
Bref, un livre que j’ai aimé.
Je partage avec vous ce plaisir.
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