Si vous n’avez pas besoin de la fiction pour respirer, c’est que votre air a déjà été filtré par le néolibéralisme et le patriarcat.

Les premiers mots
Lire la suiteLa douceur peut aussi changer la vie
Adolescente, je lisais beaucoup de fictions dures et dramatiques, comme une manière d’éprouver l’âpreté et la violence du monde depuis mon fauteuil douillet du cocon parental alsacien. J’aimais aussi les comédies et livres romantiques – je lisais sans a priori (puisque je n’y connaissais rien) des classiques, de la poésie, de la littérature jeunesse, des essais -, mais je n’y retrouvais jamais la même intensité.