Le coût de la vie – Sortir au jour – Déborah Levy – Amandine Dhée 

Il faut qu’on soit ensemble. Les mains qui se cherchent pour braver la mort, ça, ça ne changera jamais. On n’est rien, à part du lien.

Il y a peu, je vous disais que Fille était arrivée dans ma vie de lectrice au bon moment. Le livre m’a interpellée pour ses thèmes, pour son humour et pour sa gravité. J’ai ensuite enchaîné avec deux autre livres qui sont tout autant entrés en résonance et dont les mots de l’un et de l’autre se sont liés.

Sortir au jour et Le coût de la vie sont deux autofictions qui à leur manière évoquent leur rapport à la vie, à la mort et aux autres.

Dans Le coût de la vie Deborah Levy expérimente la vie en célibataire après s’être séparée du père de ses filles. Elle questionne son identité, ses habitudes, son lieu à elle, enfin. Elle nous partage aussi ses relations avec sa mère et c’est tour à tour léger et grave.

Sortir au jour prend le pari osé de nous parler de la mort et donne pour cela la parole à une thanatopractrice. En parallèle de l’expérience de ce métier surprenant mais nécessaire, Amandine Dhée évoque son rapport à la mort et à la maladie avec tout l’humour dont elle est capable et qui m’avait déjà tant plu dans ses autres livres.

Je m’arrête un moment dans la lecture d’autofiction mais ces trois-là, lus les uns à la suite des autres m’ont fait le plus grand bien.

Le coût de la vie de Deborah Levy, 2e volet du triptyque Autobiographie en mouvement
Traduction de Céline Leroy
Éditions du sous-sol
160 pages, août 2020
Féminisme en mot

Sortir au jour d‘Amandine Dhée
Éditions de la contre-allée
128 pages, janvier 2023
Féminisme en mot
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7 réflexions sur “ Le coût de la vie – Sortir au jour – Déborah Levy – Amandine Dhée 

  1. Ceciloule - Pamolico dit :

    As tu lu le premier volume du triptyque de Deborah Levy ? C’est tout aussi touchant, peut-être encore plus parce que globalement narré à hauteur d’enfant, et cela explique beaucoup sur l’autrice même si son féminisme n’éclate vraiment que dans Le coût de la vie dont tu parles ici.

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  2. Natiora dit :

    « Le coût de la vie » me tenterait bien. En revanche je suis une lâche face à la mort, c’est un sujet qui me met mal à l’aise. Mais je trouve ça super que tu aies lu trois livres d’affilée pile poil au moment tu avais besoin d’eux.

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