Claudine est une jeune fille de quinze ans pour qui l’école est une source d’amusement entre copines. Entourée d’un groupe de filles au caractère bien trempé, Claudine doit faire sa place et la prend aisément.
Quand une jeune institutrice arrive à l’école, Claudine est directement attirée par elle. Jeune, jolie et intelligente, il n’en faut pas plus pour que Claudine demande des cours particuliers d’anglais avec cette jeune Aimée. Au lieu de l’instruire en anglais, la jeune institutrice se laisse distraire par les bavardages de Claudine et les deux jeunes femmes commencent à s’apprécier de plus en plus. Mais c’était sans compter une autre personne à qui ce rapprochement ne plait pas. Mademoiselle Sergent, institutrice en chef, est aussi tombée sous le charme de Melle Aimée.
Autour de cette histoire d’affections et de sentiments, gravitent d’autres personnages, notamment des hommes portés un peu trop sur les jeunes filles. L’époque est ce qu’elle était mais lire que des professeurs ou médecins étaient attirés par des filles de quinze ans, a le don de me crisper.
Cette adaptation de Claudine à l’école est pour moi un moyen de renouer avec ce personnage qui a lancé la carrière de Colette. J’avais lu quelques extraits à l’école mais jamais je ne m’étais pas frottée au texte initial. Avec cette bande dessinée, je m’en approche tout doucement et je suis d’autant plus intriguée par ces sous-entendus sur l’homosexualité qui parcourent le récit.
S’il y a eu des coupes dans le récit pour coller au format de la bande dessinée, il est à noter que cette adaptation fait le job de nous présenter une Claudine pétillante et vivante.
Les dessins de Lucie Durbiano associés aux couleurs désuètes de Jeanne Balas rendent à merveille l’ambiance des romans de l’autrice. Il ne m’en fallait pas plus pour être tentée de découvrir les œuvres originales.
Claudine à l’école
Illustrations et scénario de Lucie Durbiano
Couleurs de Jeanne Balas
Éditions Gallimard
122 pages, mars 2018
La BD de la semaine
Mes Pages Versicolores 
Une belle façon de redécouvrir cette héroïne!
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Et j’ai envie de découvrir ses romans.
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Je suis bien tentée et ce serait aussi l’occasion de (re)lire Colette avant ses romans
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Je n’ai jamais lu Colette alors pourquoi pas commencer avec une adaptation !
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Je ne connaissais pas cette BD. Merci !
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Comme toi, je ne me suis pas frottée au texte initial mais ça pourrait être intéressant de le faire avec cette adaptation. Comme Gone with the wind. 😉
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J’aime ces BD qui jettent un autre regard sur l’oeuvre d’une écrivaine ou d’un écrivain. C’est une façon de vulgariser l’information et de la rendre vivante! Bon choix!
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Une belle idée pour aller à la rencontre de cette héroïne, je note.
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Ça semble être une jolie adaptation (cependant je ne connais pas le texte original). Pourquoi pas, si je la croise en médiathèque !
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Si la BD permet d’aller ou de retourner vers le roman, c’est génial ! J’avais lu Lo de cette autrice.
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tu m’intrigues pas mal !!
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Je rois que je préférerais largement la BD au texte d’origine…
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C’était quoi, déjà, cette expression de naguère? Ah oui: « sage comme une image »…
Merci pour l’information, j’ai vu que l’album était disponible dans plusieurs bibliothèques parisiennes, je vais essayer de l’emprunter.
Cela me fait songer que je relancerai bien, une année ou l’autre, un challenge du type « Les adaptations littéraires » dont LydiaB n’a pas trop l’intention d’assurer une autre édition après celle qu’elle avait organisée en 2022 (trop de travail)… On verra en 2024!
(s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola
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Billet paru! Merci pour la découverte.
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Je crois que je lirai ce titre après avoir lu le roman. Bon choix pour l’écho avec notre RDV adoré.
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Je ne suis pas certaine de lire le roman, alors découvrir Claudine via la BD, pourquoi pas.
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