Une robe d’un rouge flamboyant, les manches larges comme les ailes d’un oiseau, avec un énorme dragon brodé d’or et d’argent

Dans la grande maison rouge dans laquelle habite la famille depuis très très longtemps, vit maintenant la grand-mère de la petite fille dont nous allons suivre l’histoire.
Lorsqu’un coup de vent fait éclater en morceau le cadre d’une aïeule, la grand-mère qui jusqu’alors avait tu l’histoire, se met à raconter ce qu’il s’est passé il y a bien des années. Les questions se posent, la curiosité grandit… Car la maison regorge encore de multiples secrets et garde certaines de ses portes bien fermées. Quand les maisons taisent les morts et les souvenirs, il est parfois douloureux de les mettre à jour.
Au détour d’un énième couloir dans cette grande maison, la petite fille ouvre une armoire qu’on n’ouvrait plus par crainte de pensées trop tristes. Elle découvre alors une robe de soie et l’essaie aussitôt.
Petite-fille et grand-mère recollent à deux les morceaux de ces vies disparues pour enfin vivre dans cette grande maison rouge et profiter de chaque pièce.
Les vieilles maisons gardent la mémoire et les secrets. Il ne faut pas avoir peur des ancêtres et des fantômes, ni les oublier.

Pour cet album qui peut se rapprocher d’une bande dessinée, Chiara Mezzalama s’est inspirée de sa propre histoire familiale. À cette occasion, elle s’est associée à Régis Lejonc pour qu’il illustre avec ses traits si particuliers son récit personnel sur la transmission.
Ce que cet album dit des morts tant chéris et des objets leur ayant appartenu est que les histoires de famille ne doivent pas dormir dans un coin et être déterrées par accident. La transmission peut se faire par les paroles mais aussi par les objets. La robe de l’aïeule, vêtement noble, pourra passer de génération en génération sans que personne oublie l’héritage. Les dessins colorés de Régis Lejonc, que je découvre enfin, inondent les pages et redonnent vie aux fantômes d’antan.
La robe de soie de Chiara Mezzalama (scénariste) & Régis Lejonc (dessinateur)
Éditions des Eléphants
40 pages, 2022
La BD de la semaine

on a envie d’explorer la maison avec elle!
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Cette maison est gigantesque…
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J’avais adoré leur précédente association et je lirai évidemment ce titre.
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Et moi je lirai leur ancienne parution.
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J’aime ces écrits en haut de la page. ça me rappelle les Jo, Zette et Jocko de mon enfance
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Je ne connaissais pas Jo, etc… en effet, il y a une légère ressemblance par rapport à la mise en page.
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je ne connaissais ni cet album ni la maison d’édition 😀
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Cette maison d’édition édite de très beaux ouvrages 🙂
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oh ça a l’air intéressant, ça donne tout de suite envie d’être lu.
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Je te la conseille !
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