Onze jours– Lea Carpenter

Ayant grandi sans homme dans sa vie, il était à présent déterminé à passer le test le plus difficile au monde pour en devenir un. 

Les premiers mots

Dans la chambre, Sara cherche ses chaussures de course. Elle ne les a pas portées depuis un moment; elle a l’impression de ne jamais avoir le temps, alors qu’elle ne sait plus exactement ce qui remplit ses journées, à part l’attente.

Le fils de Sara a disparu lors d’une mission à l’étranger. Pendant une dizaine de jours, elle se remémore son garçon et relit les différentes lettres qu’il lui a envoyées. Jason est parti combattre pour son pays, sa nation avec des milliers d’autres jeunes hommes et femmes.

Une part de la bienheureuse ignorance dans laquelle on baigne quand on n’a pas encore eu son premier enfant se mesure dans la conviction que vous pourriez être en mesure de changer le cours de sa vie.

Dans un jeu de flash-back , nous rencontrons ce fils au moment de sa formation au SEAL ( une unité d’élite) et aussi Sara et la vie qu’elle s’est construite en tant que mère célibataire. Elle essaie de comprendre alors les choix qui ont motivé son fils.

Cette lecture n’a pas été des plus agréables… J’ai malheureusement lu les dernières pages (ou plus les 90 dernières…) en diagonale, piochant quelques mots pour connaitre la fin. Sur fond de formation à l’armée et de dialogues lourds, ce récit traine en longueurs sans punch ni action qui auraient suscité une attention de ma part. Et pourtant le thème était attirant: comment une mère peut accepter que son fils unique parte combattre, comment comprendre ce choix? Malheureusement, ce premier roman prometteur m’est complètement tombé des mains! J’ai trouvé que ce roman n’incitait pas à se plonger dans cette relation particulière, je suis restée très en retrait de ces deux personnages, ne ressentant que très peu d’empathie.

Heureusement, parmi les membres du Picabo River Book Club, des lecteurs qui l’ont trouvé intéressant.

Cette lecture a été partagée avec Laeti (vous pouvez retrouver son avis sur Instagram).

– Onze jours de Lea Carpenter, Traduction Anatole Pons , Editions Gallmeister, 2018, 272 pages – 

12 réflexions sur “Onze jours– Lea Carpenter

  1. Laeti dit :

    Outche je ne pensais pas que tu avais autant été déçue. Je l’ai traîné en longueur, le milieu m’a vraiment ennuyée et bon, je me suis reconcentrée pr la fin. C’est mitigé pour moi, je suis contente de l’avoir lu mais ce n’est pas le roman que j’espérais non plus.

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