Le tour du monde en 80 jours – Jules Verne 



Il ne voyageait pas, il décrivait une circonférence.

Les premiers mots

En l’année 1872, la maison portant le numéro 7 de Saville-row, Burlington Gardens – maison dans laquelle Sheridan mourut en 1814 -, était habitée par Phileas Fogg, esq., l’un des membres les plus singuliers et les plus remarqués du Reform-Club de Londres, bien qu’il semblât prendre à tâche de ne rien faire qui pût attirer l’attention.

La première description donnée de notre héros, Phileas Fogg est assez drôle. Jules Verne nous présente un homme aux habitudes réglées comme du papier à musique, qui ne changerait ses routines journalières pour rien au monde et pourtant quelques lignes plus tard, c’est un tout autre Phileas qui apparait : un joueur et un parieur.

Le tour du monde en 80 jours? C’est possible et il fera tout pour montrer à ces amis du club qu’il est un homme de parole. Il emmène avec lui son nouveau domestique, Jean Passepartout. Convaincu d’être tombé chez un maitre casanier et régulier, il va découvrir le monde à la vitesse grand V en sa compagnie et rien ne pourra venir perturber ses habitudes, à moins que le destin s’en mêle.

Si nous sauvions cette femme ? dit-il.
— Sauver cette femme, monsieur Fogg !… s’écria le brigadier général.
— J’ai encore douze heures d’avance. Je puis les consacrer à cela.
— Tiens ! Mais vous êtes un homme de cœur ! dit sir Francis Cromarty.
— Quelquefois, répondit simplement Phileas Fogg. Quand j’ai le temps.

Entre temps, un vol est commis à la Banque d’Angleterre et un détective croit dur comme fer que notre homme est le voleur… Il les pistera tout au long du voyage en ayant plus d’un tour dans son sac afin de piéger Phileas.

J’ai lu ce roman après avoir lu la bande dessinée que je vous présenterai mercredi et cette lecture fut ma première incursion dans l’œuvre de Jules Verne. Passer par la case bulle m’a rassurée et je me suis amusée à lire le roman qui regorge de détails supplémentaires et qui fait la part belle aux différents personnages. Il y a donc ici infiniment de descriptions et d’humour, ce que je ne pensais pas découvrir dans les mots de l’auteur.

J’avais des appréhensions sur son œuvre, non sur le style d’écriture, mais plutôt sur les thèmes d’aventures dont je ne suis pas très friande. Je ne pense pas continuer ma découverte de l’auteur mais je peux enfin clamer haut et fort que j’ai lu UN Jules Verne.

Quel livre de Jules Verne a été lu chez nos ami.e.s : Moka / Lolo / Natiora / Cristie /Alice / Mumu / Pati / Héliena / L’Ourse bibliophile / George / Manon / Céline / Madame lit / Katell

Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne
Éditions Livre de Poche
352 pages, parution originale en 1873
Les Classiques c’est fantastique

28 réflexions sur “ Le tour du monde en 80 jours – Jules Verne 

  1. Alice dit :

    À te lire, je pensais que tu y retournerais quand même un jour vers ce cher Jules 😉 ceci dit je comprends, je suis assez contente de mon expérience mais point trop n’en faut 😀 J’ai la BD Le tour du monde en 80 jours qui m’attend pour ce soir, j’ai toujours les 72 jours de Nellie Bly en tête.

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  2. Natiora dit :

    Je devais le lire après Michel Strogoff mais ce n’était pas mon humeur du moment. Pourtant j’aime énormément les romans d’aventures, il y a des chances que ça me plaise. En tous les cas voilà quelque chose à cocher sur ta to-do list, tu as lu un Jules Verne, youhou ! 🙂

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