C’est dans l’art 

Bilan littéraire

#lesclassiquescestfantastique

Le mois passé a signé le début du lancement de la saison 3 des Classiques c’est fantastique. Nous vous avions proposé un tour d’Europe qui nous a fait voir du pays. En cette fin du mois de juin, on se retrouve autour de l’ART et comment celui-ci apparait dans les œuvres classiques.

Un seul livre à mon actif mais quel livre : L’œuvre d’Emile Zola! De quoi me donner la furieuse envie de me procurer les autres livres de cette fresque qu’on ne présente plus.

Balzac, grand amateur d’art

La nouvelle Le chef-d’œuvre inconnu lue par plusieurs d’entre vous n’a pas eu le même échos chez chacune : Katell l’a comparé une petite gourmandise, Moka préfère le romancier au nouvelliste, Natiora a été sensible à l’écriture de velours de Balzac et Un livre, un thé a été déçue de cette relecture.

Son autre récit Sarrasine s’est également retrouvé chez Une comète qui malgré son amour pour l’auteur n’a pas apprécié sa lecture (et n’a d’ailleurs pas aimé non plus l’autre nouvelle Gambara, proposée dans le recueil). Natiora est d’un tout autre avis et l’a trouvé très moderne.

Madame Lit a jeté son dévolu sur Les Illusions perdues mais elle a regretté les longues descriptions chères à l’auteur (comme je la comprends…), elle a cependant apprécié toute la dimension sur l’art.

L’art en nouvelles

Dans Jonas ou l’artiste au travail, Camus évoque la complexité de la création et c’est Mumu et Natiora qui en parlent sur leurs blogs respectifs.

Moka a renoué avec plus ou moins de succès avec Prosper Mérimée et s’est penchée cette fois-ci sur sa nouvelle intitulée La Vénus D’Ille.

Marilyne a refusé de choisir et nous a proposé trois titres différents d’auteurs très éloignés : Georges Perec et Un cabinet d’amateur, qui évoque le thème des histoires des œuvres ainsi qu des collections. Ensuite, Edgar Allan Poe et la fantastique nouvelle Le portrait ovale. Et pour terminer la nouvelle de Henry James, Le menteur qui aborde l’art sous couvert de relations amoureuses.

Le 19e siècle et la littérature russe

On part plus loin pour rencontrer deux auteurs russes dont un qui a déjà fait son apparition dans notre challenge, je veux parler de Léon Tolstoï. Malgré son titre très artistique, La sonate à Kreutzer, le livre ne parle pas spécialement de musique mais bien de relations amoureuses et L’Ourse Bibliophile n’en ressort pas totalement convaincue. Elle aurait pu se tourner vers l’autre titre Un musicien déchu présenté par Lolo qui raconte le triste destin d’un violoniste ( Georges KIESEWETTER). Lolo s’est aussi penché sur le livre Une soirée littéraire d’Ivan Gontcharov qui offre une vision personnelle de la littérature russe.

Magali a mis à l’honneur l’autrice russe, Nina Berberova avec sa nouvelle L’Accompagnatrice. Si on n’y parle peu de musique, on y aborde surtout la condition des femmes.

La littérature japonaise

Fort peu présente dans notre challenge, cette littérature a eu son petit succès chez Marilyne et Fanny qui ont présenté le même titre de l’auteur Natsumé Sôseki, Oreiller d’herbes et qui toutes deux ont été charmées par la poésie qui s’en dégageait.

L’art pendant la guerre

Saut dans le temps et pendant la seconde guerre mondiale avec le récit poignant Le Pianiste de Wladyslaw Szpilman présenté par Céline.

L’art parisien

…vu par un Suédois! Dans son roman L’Autre Paris, Ivar Lo-Johansson décrit le Paris des années 50 dans tout ce qui constitue la capitale et il n’oublie pas les éléments architecturaux et c’est chez Pati que l’on peut le découvrir.

Celui que tout le monde attendait!

Il était dans ma liste d’envie pour ce mois-ci mais le temps a joué en ma défaveur…et heureusement Alice a été celle qui l’a mis à l’honneur, je parle évidemment du Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde. Une relecture qui a tenu ses promesses!

Détournement de l’art

Et si l’art c’était aussi la manipulation, la transformation, la création absolue… comme dans Frankenstein de Mary Shelley? Mumu a lu ce terrible roman fantastique qui répond (pour ma part) au thème et qui ne l’a pas laissée indifférente!

L’art des bulles

Les bandes dessinées sont aussi à l’honneur comme à chaque fois lors de notre challenge!
Chez Moka, on frappe à la porte de Proust pour découvrir Céleste (de Chloé Cruchaudet), sa gouvernante qui côtoiera de près le travail littéraire de l’auteur. Natiora, elle, nous propose une sortie cinéma avec l’adaptation en bande dessinée d’film qu’aurait dû réaliser Marcel Pagnol, il s’agit de La Prière aux étoiles (T.2) Un livre, un thé se plonge dans une adaptation de la nouvelle Le Violon de Crémon d’E.T Hoffman, le maitre du conte fantastique (adapté par Tommy Redolfi). Pour ma part, j’ai lu Ma première histoire de l’art, qui raconte la petite histoire des Grandes Oeuvres, illustrées par Théo Calméjane et scénarisée par Marion Augustin.

***

On se retrouve fin juillet pour une virée soit au grand large ou en bord de mer! D’ici-là, portez-vous bien et bonnes vacances!

15 réflexions sur “ C’est dans l’art 

  1. Natiora dit :

    Que de participations ! Mes vacances commencent aujourd’hui, je vais pouvoir lire toutes ces chroniques. Je suis surprise aussi qu’il n’y ait qu’une lecture du portrait de Dorian Gray, mais j’imagine que nous sommes nombreux à l’avoir déjà lu et que nous privilégions les découvertes 🙂

    Aimé par 1 personne

  2. chatperlipopette dit :

    Superbe bilan qui offre de nombreuses pistes de lectures classiques. Je me donnerai le temps, ce week-end de lire toutes les chroniques car je suis curieuse de découvrir les avis des participants sur leurs lectures.

    Aimé par 1 personne

  3. Alice dit :

    Merci pour ce beau bilan ! Le thème était réjouissant et c’est hyper intéressant de voir rassembler là toutes ces facettes. Je vais faire mon tour, je sens que ma récolte va être épaisse… Ce 3eme round est décidément très prometteur !

    Aimé par 1 personne

Si vous souhaitez me laisser une trace de votre passage...