Ma première histoire de l’art en BD – Marion Augustin & Théo Calméjane 

C’est tout cela à la fois : ça fait peur et ça fait rire, c’est étrange et familier… C’est triste et c’est drôle… Vive » Les messagers »

Recouvrant des millénaires de l’histoire, cette bande dessinée se découpe comme suit : une double page explicative sur une œuvre d’art ou un monument, artistique. Un texte le décrit brièvement et puis la bande dessinée recouvre tout le reste avec un parti pris sur un élément particulier. Une frise en bas de page permet de situer les événements.

À la façon du dessin animé « Il était une fois…« , la bd a ses deux personnages récurrents, Lina et Nino, qui apparaissent à toutes les époques. Ce fil conducteur permet une certaine continuité dans le déroulement.
Si j’évoquais Il était une fois pour la récurrence des personnages, je peux aussi faire le parallèle avec les dessins qui m’ont paru très ressemblants.

« eh bien, moi, j’aime les impressions…
Moi aussi. Appelons-nous les impressionnistes ! »

Ma première histoire de l’art est une entrée intéressante dans l’Histoire au travers de chefs d’œuvre et des détails qui les entourent. Vous pourrez découvrir entre autre : le Parthénon, Le Lièvre de Dürer, La laitière de Vermeer, Boîtes de soupe Campbell de Warhol…
Petit point féministe : une seule femme est représentée dans ces 27 œuvres, il s’agit d’Annette Messager.

J’ai lu cette bd dans le cadre de la semaine des classiques dédiée à l’art dans la littérature. Les billets de Moka et Natiora.

Ma première histoire de l’art de Marion Augustin (scénario) & Théo Calméjane (illustrations)
Éditions Casterman
344 pages, mai 2022
La BD de la semaine

…c’est chez Moka

12 réflexions sur “ Ma première histoire de l’art en BD – Marion Augustin & Théo Calméjane 

  1. Mokamilla dit :

    J’aime toujours ce genre de livre bien que ce soit graphiquement assez plat. En revanche, je ne comprends pas qu’on ne puisse évoquer aujourd’hui qu’une seule femme dans un tel documentaire après les Culottées et tous les livres visant à redonner de la visibilité aux oubliées. Cela m’agace tellement que je ne la lirai pas. C’est vraiment une faille éditoriale qui me paraît rédhibitoire.

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