Ma vie sur la route – Gloria Steinem

La route, je suis tombée dedans quand j’étais petite.

Les premiers mots

Quand on me demande comment je me débrouille pour avoir encore autant d’espoir et d’énergie après toutes ces années, je réponds:  » Je voyage. » Cela fait plus de quarante ans que je passe la moitié de mon temps sur la route.

De Gloria Steinem, je ne connaissais pas grand chose avant de voir son nom cité dans l’ouvrage de Mona Chollet,  « Sorcières. La puissance invaincue des femmes« .
J’ai directement été fascinée par cette féministe et la lecture de son autobiographie s’est imposée comme évidence. Je voulais la découvrir, la suivre au gré de ses rencontres.

Pendant toute sa vie, Gloria Steinem a mis un point d’honneur à aller vers les gens et à les comprendre, avec une préférence pour les afro-américains et les amérindiens. Elle voulait approcher les combats que ceux et celles-ci avaient mené et se joindre à eux et elles dans leur volonté de changer le monde. Ce ne fut pas facile. Bien des fois, lors de ses meeting elle s’est retrouvée face à un public qui était à l’opposé de ce qu’elle proclamait mais elle a continué. Elle abordait chaque thème avec la même ferveur : la cause amérindienne, l’avortement, les campagnes politiques, les droits de la communauté gay, l’instruction dans les prisons de femmes, la prostitution …

Je commençais à comprendre que les femmes formaient ce qu’on appelle en psychologie sociale un « exogroupe », autrement dit, un ensemble d’individus auquel le groupe dominant ne s’identifie pas.

Sur cette route, elle a rencontré des personnages hors du commun et c’est avec un passion et amour qu’elle nous livre leur destin et la façon dont ils ont changé sa vie: que ce soit des chauffeurs de taxi ou militants et militantes de la cause féministe. J’ai été touchée par cette femme qui a toujours eu cette volonté de connaitre les gens et qui n’hésitait pas à leur parler, à les questionner sur leur vie.

Quelques passages m’ont paru longs, notamment ceux sur les campagnes présidentielles, peut-être parce que le sujet de la politique n’est pas mon préféré.

– Ma vie sur la route, mémoires d’une icône féministe de Gloria Steinem, traduction de Karine Lalechère, Editions Harper Collins, 416 pages –

 

15 réflexions sur “Ma vie sur la route – Gloria Steinem

  1. maghily dit :

    Je ne la connaissais pas non plus jusqu’il y a peu (et n’ai pas encore eu la chance de lire Sorcières) mais en ce moment, je vois son nom apparaître chez pas mal de personnes qui parlent régulièrement de féminisme.
    Du coup, j’étais curieuse de lire ta chronique sur son autobiographie… Tu t’en doutes, elle rejoint ma wish-list ! 😉

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