Nous, on est papa, maman, le chien, ma sœur et moi.
Les premiers mots
On était trois comme les trois doigts de la main ( de la tortue Ninja); on était réunis dans le ventre de ma mère et on a grandi ensemble: Cali ma soeur, Rubens le chien et moi.
Souvent, on s’asseyait au bord de la rivière, épaule contre épaule, le chien au milieu. On regardait dans la même direction.
« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » disait le poète. Et quand ce sont deux êtres chers ? C’est ce qui arrive à notre petit narrateur. Sa sœur jumelle tombe gravement malade et son chien disparaît. Et on peut dire que ces trois -là étaient liés comme les doigts de la main. Ils ont grandi ensemble, ont joué, ont parcouru des kilomètres. Rien n’aurait dû les séparer.
Un jour ce beau trio est dévasté. Ruben, le dalmatien, bien trop heureux de courir après sa balle, ne revient plus. Et au même moment, on apprend que Cali, la soeur, a une tumeur au cerveau. Le monde s’écroule.
Cali ma soeur jumelle, ma presque moi, voilà qu’elle tangue et s’échappe derrière un miroir sans tain, un pays qui ne semble pas être celui des merveilles.
Par amour pour sa sœur et parce qu’il est convaincu que s’il retrouve Ruben, Cali guérira, il part à la recherche de leur compagnon. C’est logique. Ça ne peut pas se passer autrement.
Oh qu’est-ce que c’est beau et qu’est-ce que c’est triste. Cette petite centaine de pages m’a complètement chamboulée, à en avoir les larmes aux yeux. L’amour fraternel est si pur et innocent qu’on aimerait que ces deux-là vivent côte à côte toute leur vie.
C’est un roman qui apprend le deuil et la perte mais aussi le courage. Le frère va devoir accepter que sa sœur ne soit plus là pour tout faire avant lui.
J’ai vraiment été touchée par ces deux personnages et leur si belle relation. L’auteur nous emmène dans cette famille et nous aimerions ne pas la lâcher et la suivre pour les voir évoluer.
Foncer, je ne connais pas ce mot, pourtant, c’est à mon tour de forcer les choses et j’ai beau invoquer sa présence, rien à faire, je suis seul et il va falloir éprouver le monde sans qu’elle déblaye devant.
Les billets de Jérôme et Noukette.
– Histoire du garçon qui courait après son chien qui courait après sa balle d’Hervé Giraud, Editions Thierry Magnier, 2016, 125 pages –
L’écriture a l’air très belle et l’histoire me plaît déjà… je le note!
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L’écriture m’a marquée! C’est un ton que j’aime quand il est utilisé dans la littérature jeunesse.
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Je l’ai à la maison (Bibliothèque) mais aurais-je le temps de le lire?? Arghhh
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125 pages?Allez, hop, au petit-déj et c’est bon!
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Je l’ai rendu la semaine passée 😦 Ce sera pour une prochaine fois!
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Mais oui, tu auras d’autres occasions!
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je note le titre également 😉 merci pour la découverte!
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Mais de rien, j’espère que tu auras l’occasion de le lire!
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Un roman terrible et douloureux qui ne s’oublie pas.
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Oh oui, je ne m’attendais pas à toutes ces émotions fortes.
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Un coup de poing ce roman, il remue fort…
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Très fort! Merci à toi pour la découverte! 😉
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Oh qu’il a l’air magnifique ce livre, je serais touchée, c’est certain. Un roman qui prend aux tripes…
Tous les avis que j’en ai lu en font l’éloge.
Bises
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Nul doute que tu seras touchée par ces destins.
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