Il n’est pas bon de naître différent. De tous temps, cela a conduit à des lynchage, des répudiations et a mené les personnes à une vie de solitude en marge de la société. Quand Martino naît albinos dans une époque où l’on n’hésite pas à brûler les femmes considérées comme des sorcières, sa famille, dans un premier temps, accepte sa différence. Cependant, la population se range du côté des croyances et des préjugés pour accuser Martino de tous les malheurs qui surviennent au village. Se sentant démuni, le père de famille veut envoyer son enfant chez un oncle lointain. Entendant parler de ce projet auquel il n’a aucun droit de décision, l’enfant s’enfuit dans la forêt et trouve refuge auprès de Viviana, une femme bannie de son village. Auprès d’elle, il se rebaptisé.e Rebis, signe d’une nouvelle vie. Ensemble, ces deux personnages qui ne devaient pas se rencontrer, vont pouvoir se soutenir et créer un lien indéfectible.
Cette histoire-fable magique dans tous les sens du terme emmène son lectorat dans une atmosphère mystérieuse et presque onirique. Viviana apprend à Rebis les rudiments d’une vie hors des cases, pour se suffire à soi-même et de son côté, il rend le quotidien plus léger grâce à une innocence, heureusement, jamais perdue.
Sans pointer des détails sombres de l’Histoire, la bande dessinée ne ferme pas les yeux sur le sort réservé aux sorcières ou autres personnes « différentes ». Avec les yeux de Rebis, on assiste aux drames causés par l’aveuglement des villageois et villageoises. Si cette vérité lui saute à la figure et provoque un sentiment d’injustice, Rebis peut heureusement compter sur Viviana pour trouver des forces intérieures afin de survivre dans un monde parfois hostile.
Aux dessins, c’est un univers merveilleux et enchanté que nous offre Carlotta Dicataldo. Tout y est beau et délicat. Les différents lieux, la forêt, le village, l’habitation de Viviana, ont chacun leurs caractéristiques et nous immerge immédiatement dans leur singularité.
Brontëana de Irene Marchesini (scénario) & Carlotta Dicataldo (dessins)
Éditions Le Lombard
192 pages, janvier 2024
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Ce n’est pas forcément un univers qui m’attire d’emblée mais la couverture est très belle.
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Il a l’air très beau cet album !
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il y a l’air d’avoir une belle atmosphère!
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Attirée par ces deux personnages mis au ban de la société
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J’aimerais bien le feuilleter, l’histoire me plaît ! Merci pour la découverte. 🙂
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Ça me plait aussi… ça irait pour des ados ?
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Le dessin a l’air sublime !
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Un titre que je commence à voir ici et là ! Je note !
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Je l’avais demandé celui-ci… mais je pense qu’il n’en restait plus. Il va falloir le faire acheter à la biblio, j’adore les images.
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Il est dans ma pal !
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Tout est réuni pour me plaire!
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