Quand Coline tombe inopinément sur une des photographies de Marley, celle-ci a un coup de cœur et souhaite s’en inspirer pour un de ses prochains projets de dessins. Elle envoie une demande d’autorisation, ce que Marley à des milliers de kilomètres de là, accepte avec enthousiasme. De ce simple courriel, des dizaines d’autres s’enchainent et entre les deux femmes, une amitié commence à poindre. Quelques grains de sables viennent tout de même enrayer cette belle alchimie. La distance, premièrement, l’une est en rase campagne française, l’autre est à Montréal. La phobie sociale, deuxièmement, de Coline, dont elle n’arrive pas à parler à sa nouvelle amie.
Profitant d’un retour dans sa famille en France, Marley propose à Coline de se rencontrer. Le jour J, toutes deux sont assez nerveuses mais terriblement excitées à l’idée d’enfin de se voir et se parler de vive voix. Sans préméditation aucune, sans y avoir pensé, un coup de cœur éclate entre les deux femmes.
Dès lors, on assiste aux messages plus intimes, aux doutes de l’une et de l’autre, à une possibilité de…aucune des deux ne sait très bien où cette relation peut les mener. La délicatesse et la tendresse qui se détachent de ces planches rendent compte de ce qui se joue dans la tête de nos personnages. On veut comme elle croire à une histoire d’amour possible.
Lou Lubie et Manon Desveaux ont écrit et dessiné cette bande dessinée à deux. Lou Lubie s’est occupée du personnage de Coline, tandis que Manon Desveaux s’est concentrée sur Marley. Ce mélange des styles est assez identifiable mais le tout rend compte d’une homogénéité réussie. Les deux autrices ont pris le temps pour instaurer chacune des histoires et pour que les lecteurs.rices s’immergent dans le quotidien des deux jeunes femmes. On s’attache dès lors assez vite à elles et comme elles, on attend impatiemment les mails qui contiennent des mots qui font battre le cœur un peu plus rapidement.
Pour cette journée post-Saint-Valentin, il me fallait du beau et du doux. Il me fallait aussi une histoire d’amour, pas conventionnelle, et qui donne des petits papillons dans le ventre. La fille dans l’écran, c’est tout cela à la fois.
La fille dans l’écran de Lou Lubie & Manon Desveaux
Éditions Marabout, collection Marabulles
192 pages, janvier 2019
La BD de la semaine
Et parce qu’entre amoureux.ses des bulles, on aime les histoires d’amour, on vous a concocté une sélection spéciale ❤
Mes Pages Versicolores 
Du beau, du doux, des papillons dans le ventre, je prends !!
J’aimeAimé par 1 personne
et ça a l’air d’être très réussi!
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai été agréablement surprise 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
C’est une BD qui me tente bien ! Elle est déjà sur ma wishlist.
J’avais beaucoup aimé « Goupil ou face » de Lou Lubie.
J’aimeAimé par 1 personne
Une BD à deux mains où chacun fait les illustrations d’un des deux personnages, c’est super original.
J’aimeAimé par 1 personne
Et quand cela est réussi c’est encore mieux!
J’aimeJ’aime
Jolie histoire, je note et je repasserai pour visiter les autres billets 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Cette BD m’avait conquise ! Comme tu l’écris, les deux styles graphiques s’accordent à merveille.
J’aimeAimé par 1 personne
Depuis que j’ai lu Et à la fin ils meurent, j’ai très envie de découvrir ce titre.
J’aimeAimé par 1 personne
Lou Lubie excelle dans tout ce qu’elle fait 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
ça a l’air chouette ça !!
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai tellement aimé cette BD ! J’aime que les histoires d’amour représentées soient de plus en plus variées et offrent des modèles à chacun. Et puis, cela permet de prouver qu’une histoire d’amour est toujours une histoire d’amour, avec seulement des variations 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Et surtout que le sujet de l’homosexualité n’est pas vraiment le sujet, c’est l’amour qui est au centre et c’est beau!
J’aimeAimé par 1 personne