Étiquette : John Steinbeck
Au dieu inconnu – John Steinbeck
Quand il se remit en selle, il avait la certitude que l’amour de la terre était ancré en lui à jamais.
Les premiers mots
Lire la suiteQuand les récoltes furent à l’abri à la ferme Wayne, près de Pittsford dans le Vermont, quand le bois d’hiver fut coupé et qu’une neige légère eut recouvert le sol, un jour, en fin d’après-midi, Joseph Wayne s’avança jusqu’au fauteuil à bascule près de l’âtre et se planta devant son père. Les deux hommes étaient semblables.
Tortilla Flat – John Steinbeck
Car chaque jour que Dieu fait, mille péripéties exceptionnelles marquent Tortilla Flat.
Les premiers mots
Lire la suiteQuand Danny quitta l’armée et rentra chez lui, il apprit qu’il était héritier et propriétaire. Le viejo, son grand-père, était mort et lui avait laissé deux petites maisons de Tortilla Flat. À l’ouïe de cette nouvelle, Danny se sentit un peu écrasé par le poids de la responsabilité.
Les raisins de la colère – John Steinbeck
Femmes et enfants savaient au fond d’eux-mêmes que nulle infortune n’est trop lourde à supporter du moment que les hommes tiennent le coup.
Lire la suiteSur les terres rouges et sur une partie des terres grises de l’Oklahoma, les dernières pluies tombèrent doucement et n’entamèrent point la terre crevassée. Les charrues croisèrent et recroisèrent les empreintes des ruisselets. Les dernières pluies firent lever le maïs très vite et répandirent l’herbe et une variété de plantes folles le long des routes, si bien que les terres grises et les sombres terres rouges disparurent peu à peu sous un manteau vert.
À l’est d’Eden – John Steinbeck
À Salinas, nous croyions avoir tout inventé, même le chagrin.
Les premiers mots
Lire la suiteLa vallée de Salinas est en Californie du Nord. C’est un long sillon à fond plat entre deux chaînes de montagnes. La rivière y déroule ses méandres jusqu’à la baie de Monterey.
Je me rappelle mes noms d’enfance pour les plantes et les fleurs secrètes de la Vallée, la cachette de chacun de ses crapauds et l’heure estivale où s’éveillent ses oiseaux.
Des souris et des hommes – John Steinbeck
– Tu resteras là sans rien dire. S’il s’aperçoit combien t’es idiot, il nous embauchera pas, mais s’il te voit travailler avant de t’entendre parler, ça ira. T’as compris ?
– Pour sûr, Georges, pour sûr que j’ai compris.
Les premiers mots
À quelques milles au sud de Soledad, la Salinas descend tout contre le flanc de la colline et coule, profonde et verte. L’eau est tiède aussi, car, avant d’aller dormir en un bassin étroit, elle a glissé, miroitante au soleil, sur les sables jaunes.