Candy Darling était un fantasme qu’elle créait pour elle-même.
Née garçon dans les années 60, Candy Darling ne possédait pas toutes les bonnes cartes du destin pour réaliser ses rêves de gloire en tant qu’actrice. Mais grâce à des rencontres aussi fabuleuses qu’influentes, elle devient assez vite la première star transgenre et héroïne de la célèbre chanson de Lou Reed.
Si les relations sincères sont importantes pour survivre dans ce milieu, elles sont pourtant très peu nombreuses. Heureusement, Candy peut compter sur le soutien infaillible de Jérémiah. Lui aussi a quitté sa famille et un milieu fermé pour vivre son homosexualité sans honte dans les milieux gays de New York. Ensemble, l’actrice flamboyante et le jeune homme timide, ce duo improbable va traverser la décennie entouré d’artistes de renom tels que Andy Wharol, Lou Reed, Tennesse Williams, etc..
Candy ignorait que Lou Reed était en train d’écrire une autre chanson sur elle et ses amies.
« Elle a dit Hey Babe, take a walk on the wild side »….
En alternant le début de la bande dessinée entre les vies de Candy et de Jérémiah, on assiste à l’éclosion de ces deux personnages qui tous deux ont dû traverser des situations compliquées afin de vivre comme iel le désiraient. Entre violences physiques et rejet de la sphère familiale, l’avenir n’avait rien de joyeux et lumineux. Mais en se soutenant et en s’apportant toute l’aide nécessaire pour se faire une place de choix dans ce milieu, Candy et Jérémiah pourront compter l’un.e sur l’autre tout au long de leur courte vie commune.
Cette histoire d’amitié fait écho à la lecture que je suis en train de faire de Just Kids de Patti Smith qui se déroule exactement à la même époque et avec les mêmes stars. Ici aussi, on ressent l’importance de se faire accepter comme on est et d’avoir le soutien d’ami.es proches afin de ne pas tomber dans des dérives malheureusement communes aux artistes des années 60. En mettant en avant Candy Darling, c’est tout aussi tout un pan de cette sphère LGBTQI+ qui était bien présente dans ces années et qui a joué un réel rôle dans ce qui a suivi en terme de droits et de reconnaissance. Candy Darling est considérée comme la première icône transgenre et il est nécessaire de retracer son destin et ses succès pour qu’elle ne soit pas oubliée.
Les dessins de Søren Mosdal donnent une allure folle aux artistes qu’on aura plaisir à reconnaitre. Les vêtements, les coupes de cheveux, tout est assez détaillé pour être complètement immergé.e dans l’ambiance artistique et se croire nous aussi invité.e à la Factory.
Walk on the wild side
Scénariste : Julian Voloj
Dessinatrice : Søren Mosdal
Éditions Glénat
176 pages, octobre 2023
La BD de la semaine
L’histoire me tente bien, mais vu la couv, je ne suis pas certaine d’adhérer aux dessins 😉
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C’est assez spécial, je te l’accorde.
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Comme Stephie, le dessin ne m’attire pas spécialement mais j’ai le sentiment qu’il colle tout de même bien aux propos et au style des artistes…
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C’est tout à fait ce qui est proposé!
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Moi non plus, ce genre de dessins ne m’attirent pas tellement, mais tu es tentante ! 😉
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😉
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J’adorerai me plonger dans cette époque et j’essaie de sortir de ma zone de confort cité graphismes alors je n’ai plus qu’à me jeter sur cet album ☺️
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C’est une ambiance comme je les aime 🙂
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l’ambiance a l’air bien rendue!
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Je ne suis pas fan du graphisme, je vais en rester à Just Kids que j’avais adoré.
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Ce roman est tellement beau!
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Je ne suis pas fan du graphisme, je vais en rester à Just Kids que j’avais adoré.
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très tentant même si je rejoins Stephie pour les dessins… Quelle chanson quand même !!
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Je l’avais en tête pendant toute ma lecture!
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