Le diable, tout le temps – Donald Ray Pollock

Quand du whisky ne lui coulait pas dans les veines, Willard se rendait à la clairière matin et soir pour parler à Dieu. Arvin ne savait pas ce qui était le pire, la boisson ou la prière.

Les premiers mots

En un triste matin de la fin d’un mois d’octobre pluvieux, Arvin Eugene Russel se hâtait derrière son père, Willard, le long d’une pâture dominant un long val rocailleux du nom de Knockemstiff, dans le sud de l’Ohio.

Monsieur Pollock, je vous dis merci.
Merci pour votre livre qui m’a tenu en haleine et qui m’a fait passer un inoubliable moment de lecture!

Cependant, je m’interroge sur votre santé mentale suite à la lecture de ces pages noires et assez violentes.

Peut-être que ces gamins sont plus grands que toi, mais la prochaine fois qu’il y en a un qui commence à chercher la merde, je veux que tu l’aides à la trouver. »

Ça va, vous, dans la vie? Vous avez des problèmes avec votre père? Avec les femmes? Avec …. la drogue?
Si la majorité de vos réponse est oui, je comprends mieux !
Imaginer un père torturé, un couple de tueurs paumés, un pasteur lubrique, une fille bigote, le tout réuni dans un seul roman, c’est osé, ça aurait pu tourner à la farce mais vous avez un sacré talent!
J’arrive donc après tout le monde pour vous dire que votre roman sorti en 2011 est tout simplement génial.

Billet court, express, pour un livre fort!

– Le diable, tout le temps de Donald Ray Pollock, traduit de Christophe Mercier , Editions Albin Michel, 2012, 384 pages –

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