Les jours qui passent m’apprennent que la vie est un jeu d’enchâssement dont les cases se poussent, s’évitent, se cognent, s’épousent parfois, pour former au final un tableau propre à chacun
Les premiers mots
J’ai le soleil dans les yeux.
Ça ne me gêne pas, j’ai l’habitude. Il suffit de plisser les paupières pour réduire la lumière, de ne pas quitter le ballon du regard, même s’il se trouve à l’opposé du terrain, de ne pas non plus oublier les deux ou trois joueurs adverses les plus dangereux, les créateurs d’occasions, les animateurs du système.