Voyez comme on aime transmettre des légendes : que vaut l’histoire quand on veut lui opposer ce que l’on croit être une bonne histoire… ?

Voyez comme on aime transmettre des légendes : que vaut l’histoire quand on veut lui opposer ce que l’on croit être une bonne histoire… ?
Si vous n’avez pas besoin de la fiction pour respirer, c’est que votre air a déjà été filtré par le néolibéralisme et le patriarcat.
Les premiers mots
Lire la suiteLa douceur peut aussi changer la vie
Adolescente, je lisais beaucoup de fictions dures et dramatiques, comme une manière d’éprouver l’âpreté et la violence du monde depuis mon fauteuil douillet du cocon parental alsacien. J’aimais aussi les comédies et livres romantiques – je lisais sans a priori (puisque je n’y connaissais rien) des classiques, de la poésie, de la littérature jeunesse, des essais -, mais je n’y retrouvais jamais la même intensité.
ils allaient agir de même avec les sorcières, ils les battraient, les brûleraient, les écorcheraient vives et leur couperaient la tête afin qu’il n’en restât pas une seule dans la région
Les premiers mots
Lire la suiteIls entrèrent et l’enchainèrent, sans un mot, sans une explication. Elle était accroupie devant le foyer à remuer les bûches quand deux hommes râblés et courtauds enfoncèrent la porte de la chaumière et se jetèrent sur Anna Thalberg qui, tel un gibier surpris par la battue, s’était levée d’un bond et, les yeux écarquillés, les vit s’approcher, lui ôter des mains la pique rongée par la rouille avec laquelle elle attisait le feu et brandir devant ses yeux intimidés le mandat d’arrêt…
Tu ne vois rien, parce que tu ne sais pas encore voir. Pour trouver les animaux, il faut voir l’invisible.