Comme toujours, Watson, vous voyez, mais vous n’observez pas… !

Cela ne devait être qu’une brève affaire de somnambulisme, ça en devient une enquête à part entière : un ancien collègue de Watson débarque amnésique, blessé, incohérent. Tout pour donner à notre cher Sherlock l’énergie d’abandonner sa dose de drogue pour quelque chose de plus exaltant. Nous voilà à les suivre dans un Londres bouillonnant et rempli d’indices. Deux tomes seront nécessaires pour mener à bien cette aventure !
– Encore cette détestable manie… Pour quel poison avez-vous opté ce matin ?
Cocaïne.
– Vous le savez bien, Watson : c’est l’ennui, le véritable venin qui déstructure ma petite mansarde.
-Votre « mansarde » ? Vous persistez à appeler décrire ainsi votre cerveau ? J’espérais que la récente affaire de la « Ligue des Rouquins » l’aurait pourtant suffisamment comblée…
J’ai envie de vous parler de ma relation avec Sherlock. Ou plutôt de ma non-relation avec Sir Conan Doyle… Lors de mes études, une de mes professeures avait décrété qu’elle nous dicterait des extraits de l’auteur. J’ai détesté cette enseignante, j’ai détesté ses dictées et de fil en aiguille, j’en suis venue à détester Conan Doyle. Vous conviendrez que tout était fait pour qu’entre lui et moi ça ne passe pas. J’ai d’ailleurs fermé les yeux sur toutes les adaptations cinématographiques ou les séries mettant en scène Sherlock et Watson. Jusqu’à la fabuleuse série avec Benedict Cumberbatch, regardée bien après tout le monde. Le choc. Tout m’a plu. Le jeu des acteurs mais aussi toute cette psychologie que je n’avais pas perçue dans les livres dictés.
En octobre, au Quai des bulles, mon mari et moi avons été visiter l’exposition consacrée à Cyril Liéron et Benoît Dahan et j’ai été subjuguée par les dessins. Il était inconcevable que je reparte sans un exemplaire de cette bd et c’est finalement le petit mari qui se l’est offerte.
J’ai pris le temps de la lire pour cette semaine du challenge #lesclassiquescestfantastique organisé avec Moka Milla dont le thème est Titre-prénom. Il tombait à point nommé !
Ce fut une merveilleuse lecture et une splendide plongée dans la tête de ce détective farfelu. Les dessins m’avaient déjà séduite lors de l’exposition, et j’ai retrouvé ce que j’avais adoré, les mille et un détails, les touches d’humour, les traits des personnages.
Je me plonge dans le second tome et je reviendrai peut-être vous dire mon avis !
Dans la tête de Sherlock Holmes, tome 1 de Cyril Liéron (scénariste) & Benoit Dahan (dessinateur)
Éditions Ankama
48 pages, mai 2019
Les Classiques c’est fantastique – Saison 3 / La BD de la semaine

je suis fan de cette BD !
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Ah les lectures scolaires !!! On a malheureusement tous des souvenirs détestables. Il faut savoir les dépasser. En tout cas, je suis ravie que tu aies aimé l’univers de Sherlock Holmes et cet album en particulier ! Oui oui, reviens nous dire ce que tu as pensé du 2e 😉
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Je n’ai toujours pas lu le 2e tome!
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Effectivement, tout pour dégoûter de l’auteur et de l’oeuvre ! Heureusement, cette BD est fabuleuse, je l’ai adorée ! Quelle créativité graphique et quel hommage ( ce n’était pas gagné sur un personnage déjà tellement repris ).
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Heureusement que ce genre d’adaptation existe!
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Psychologie et humour, les maîtres mots de Sherlock Holmes !
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Les dessins de cette BD sont superbes, une excellente lecture je te rejoins.
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J’avais beaucoup aimé!
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J’ai trouvé le second tome meilleur. Mais j’attends ton avis.
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Chouette!
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Une excellente lecture pour moi aussi ! Je suis fan absolue de Sherlock, mais je n’ai encore jamais lu Conan Doyle (j’ai peut-être bien lu Le chien des Baskerville ado, mais aucun souvenir…), je me dis qu’il faudra que je rectifie ça un jour…
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J’ai beaucoup aimé ce premier tome, il me reste le deuxième à découvrir encore !
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Personnellement j’ai aimé les deux tomes : quelle précision dans le dessin, c’est une mine d’or pour les yeux !
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