Miss Rogers dit que chacun a sa place dans ce monde. Il suffit de la trouver.
Sous ce titre qui prête à sourire, se cache la fabuleuse épopée de Simon Green et de ses mille dindes. Pour comprendre ce chiffre assez fou, il faut raconter le caractère fonceur et optimiste de notre petit héros à peine âgé de dix ans. Dans son entourage peu de personnes ont confiance en ses capacités… Sauf une, sa maîtresse d’école, Miss Rogers, qui lui octroie son diplôme et l’encourage à prendre son envol. Cette expression, Simon la prend au mot et s’engage à aller vendre mille dindes à Denver, à des kilomètres de son habitation. Accompagné de mulets et d’un muletier au grand cœur, il traversera les états avec une féroce envie de prouver à tous et à toutes qu’il en vaut la peine.
Mon Etincelle, on va faire une loooongue marche. Toi, moi et tes frères. On va voir le monde…Et on va devenir quelqu’un!
Cette adaptation du roman éponyme de Kathleen Karr (édité en 1998) coche toutes les cases d’un road-trip pour jeunes enfants réussi. Ça fourmille d’aventures et on vibre avec nos personnages devant les situations parfois tendues qu’ils traversent. Roman d’apprentissage, La longue marche des dindes offre un personnage qui s’affranchit de sa famille pour en trouver une nouvelle, un peu plus empathique et soucieuse de son bien-être que celle des liens du sang. Simon grandit et apprend la vie entouré de ses compagnons de route qui ont autant d’importance que notre personnage central.
Car au-delà de l’histoire de Simon, il y a (entre autre) celle de Jo rencontrée sur la route, une toute jeune esclave qui s’est échappée de ses maitres et qui espère rejoindre le Kensas pour obtenir sa liberté. Cette incursion d’une réalité à mille lieues de celles de Simon va le pousser à prendre soin de ce petit monde et à voir que chacun a un talent et peut l’aider à réussir son aventure.
On doit cette adaptation à Léonie Bischoff et le résultat est tout simplement parfait. On retrouve une palette de couleurs qui sied merveilleusement bien à l’atmosphère de ce grand ouest, entre couleurs chaudes et nuit au coin du feu. La formidable bande dessinée sur Anaïs Nin m’avait déjà révélé le talent de cette dessinatrice et je suis heureuse de l’avoir retrouvée ici avec un côté jeunesse.
La longue marche des dindes de Léonie Bischoff Bande dessinée adaptée du roman de Kathleen Karr ( traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Hélène Misserly) et édité à L’École des Loisirs Éditions Rue de Sèvres 144 pages, septembre 2022
Je pense que ça pourrait plaire à mon fils … Et à moi!
J’aimeAimé par 1 personne
Évidemment 😊
J’aimeJ’aime
Voilà qui me plaît beaucoup ! J’en suis ravie car cet album est dans ma PAL 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
L’as-tu lu depuis ?
J’aimeJ’aime
Je garde un très bon souvenir du roman jeunesse et je suis curieuse de découvrir cette adaptation.
J’aimeAimé par 1 personne
J’aimerais avoir ton avis 😊
J’aimeAimé par 1 personne
Déjà croisé la semaine dernière et l’idée m’avait plu. Donc je renote, merci. 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
j’avais beaucoup aimé celle sur Anaïs Nin, alors pourquoi pas!
J’aimeAimé par 1 personne
La douceur qui semble émaner de ces planches…
Et j’avoue, j’ai cliqué pour le titre ! 😀
J’aimeAimé par 1 personne
Ahaha tu t’es demandée qui étaient ces dindes, c’est ça ?
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, j’ai cherché un sens caché… Mais ‘on ! 😉
J’aimeJ’aime
tentant … même si j’ai d’abord cru que « dindes » était à prendre au sens figuré :)))
J’aimeAimé par 1 personne
Hiih ça aurait été drôle 😁
J’aimeJ’aime
Non mais des dindons! Comment on peut résister à un roman qui parle d’un voyage avec des dindons! Je note!
J’aimeAimé par 1 personne
On ne résiste pas !
J’aimeJ’aime
j’ai adoré cette histoire !!!
J’aimeAimé par 1 personne
Titre original, en effet ! J’attendrai que l’album arrive en bibliothèque, je n’en fais pas une priorité…
J’aimeAimé par 1 personne
Une BD qui a l’air superbe!
J’aimeAimé par 1 personne
Bonsoir, une BD que j’ai lu il y a quelques semaines. Elle m’a beaucoup plu. C’est sympathique et j’ai aimé les dessins. Bonne soirée.
J’aimeJ’aime