C’est irréel. Je suis un peu anesthésiée. C’est tellement fort que je crois que j’ai déconnecté mon cerveau.

Au départ, l’idée de partir sur les chemins de Compostelle est venue à elle par l’intermédiaire de son agent et de son éditrice : « C’est décidé tu pars faire le Compostelle, sans téléphone« . Si elle adhère directement à cette proposition, c’est que l’histoire entre Lili et la randonnée ( et plus spécialement Compostelle) remonte à son enfance et aux traditionnelles marches effectuées avec ses parents férus de randonnées (si passionné qu’à sa pension, le couple a acheté un gîte sur le fameux chemin pour y accueillir des pèlerins).
Passé cette introduction qui permet de comprendre la genèse du projet, on plonge dans le vif du sujet : la préparation, les descriptions des étapes et surtout, et c’est ce qui m’a énormément plu, les différents états d’âme par lequel l’autrice est passée pendant ces 45 jours. La solitude, l’absence de smartphone, la promiscuité avec les autres pèlerins, le manque de confort, la place de la foi ou pas… Lili nous livre tout.
Je veux sortir de la zone de confort et trouver des sensations nouvelles. Je veux me déstabiliser dans cette zone non routinière et donc inconfortable parfois. Mais la douleur sera ma frontière. Ça sera la règle de mon chemin de Compostelle.
Honnête et drôle, elle n’oublie pas de nous faire voir ce pèlerinage dans tout ce qu’il est, une aventure unique qui peut parfois pousser à bout, tant dans les difficultés éprouvées que par les rencontres parfois réussies ou non.
Je me sens appartenir au monde. J’ai le temps de sentir et d’éprouver cette nature qui m’entoure. Il y a quelque chose de magique dans ce chemin. Est-ce que c’est juste l’action de le faire ou l’aura de ces millions de gens qui ont suivi ce même itinéraire ?
En bonus de la bande dessinée, vous pouvez retrouver le documentaire Digital Detox qu’elle a réalisé pendant sa marche.

Partir de Lili Sohn
Éditions Casterman
336 pages, mai 2022
La Bd de la semaine

Ah oui ça m’intéresse, en roman graphique pourquoi pas?
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Ses descriptions sont succulentes !
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Un chemin que j’aurai adoré parcourir et j’ai déjà lu beaucoup sur ces marcheur(se)s en particulier Jean-Christophe Rufin alors pourquoi pas en version illustrée…… Un voyage dont on ressort sûrement différent d’où mon intérêt 🙂
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Je pense aussi.
Je me le mets en projet. À voir quand je le realiserai.
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Je te le souhaite moi je sais que cela restera un rêve, une occasion manquée 😉
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Un bien beau message dans ce roman graphique! Déconnectée pour se reconnecter avec soi….
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Oui… Et elle y met une valeur en plus, le fait de se retrouver après une maladie.
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J’ai envoyé un mot à une de mes amies qui en a fait un morceau l’an dernier. Et avec qui je devais en faire un petit bout ce printemps, mais ça ne va pas être possible… Du coup je lirai cette bd avec intérêt !
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J’espère que tu auras l’occasion de faire un bout une prochaine fois.
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Pas sûr d’adhérer au graphisme
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Le crayonné de l’autrice me plait beaucoup en tous cas, c’est un bon début !
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J’aime aussi beaucoup son style.
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Pourquoi pas, je la feuilletterai avant 😉
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Le sujet peut être intéressant, mais j’adhère bien moins au graphisme de la couverture… A voir donc.
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Hmmm… pas certaine que c’est pour moi. La réflexion ne m’intéresse pas plus que ça (et l’idée de ne pas avoir mon téléphone m’angoisse! Lol Call me addict)
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Ahaha, elle avait juste droit à un vieux téléphone sans accès au réseau internet, dur dur !
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Intéressant !
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