-Tu préfères la vie de bohème, une vie d’artiste, plutôt que de rester ici auprès de ton fils et de ton…
-Mari? Pffff. Je désire une vie d’espérances, de risque et de bonheur ! »

-Tu préfères la vie de bohème, une vie d’artiste, plutôt que de rester ici auprès de ton fils et de ton…
-Mari? Pffff. Je désire une vie d’espérances, de risque et de bonheur ! »
Rentrer dans chaque mot avec tout notre corps, c’est-à-dire à la fois notre absence de corps et notre infinité de corps.
Sans déconner, qu’est-ce que tu trouves normal ici, toi? Un village de zombies qui s’anime deux mois par an? Une meuf de quatorze ans qui joue de l’accordéon? Merde! Il manque que les martiens!
Ce matin, Sylvia envisage à nouveau la vie. Ou plutôt : elle envisage cette journée. Une journée, c’est déjà bien.
Les premiers mots
Lire la suiteL’hiver n’a jamais été la saison de Sylvia. Le froid s’engouffre sous sa peau comme il s’il la constellait d’aiguilles, il engourdi des membres et ses pensées. Sylvia est une fille de l’été. Une fille du bord de mer et de l’océan Atlantique, qui ne s’épanouit vraiment que lorsqu’elle peut rêver aux possibles qui se cachent à l’horizon. Mais elle n’en a plus, d’horizon.
Si les contes sont sexistes, ce n’est pas par essence, c’est parce qu’ils reflètent la morale de leur conteur.