C’était une fusion parfaite : tous deux s’enfonçaient ensemble dans la douce chaleur d’un monde de profondeur.

C’était une fusion parfaite : tous deux s’enfonçaient ensemble dans la douce chaleur d’un monde de profondeur.
Thoreau écrit : » Je trouve salutaire d’être seul la plupart du temps. La compagnie, même la meilleure, est bientôt fatigante et nocive. J’aime être seul. Je n’ai jamais trouvé compagnon d’aussi bonne compagnie que la solitude.
Quand on est arrivés là-bas, on a arrêtés d’être innus. Il fallait devenir autre chose. Et moi, je n’ai jamais su.
Les premiers mots
Lire la suiteLa pelle frappe le sol, comme la hache l’arbre à abattre. Cette terre ne se laisse pas travailler facilement et l’acier s’y enfonce avec difficulté. Il creuse, un coup à la fois, avec une sourde résolution. À mesure que s’ouvre le sol, il bute contre les pierres, de plus en plus nombreuses, de plus en plus grosses, qu’il extrait à la main, une à une.
Leurs différentes rêveries convergent parfois et se croisent dans le présent, leur faisant partager la même peur. Mais quand elles songent à leur passé, leurs souvenirs sont différents.
Les premiers mots
Lire la suiteLe monde était exactement tel qu’il devait être. Ni plus, ni moins surtout. Elle possédait l’amour d’un homme bien. Une maison. Et de l’argent à elle – tout frais tout neuf, d’un vert absolument radieux – le seul fait d’y penser la ragaillardit et, sous l’effet d’une bouffée d’excitation, elle se mit à fredonner.
Ici et maintenant, je suis une mère- mais jamais je n’ai prétendu me suffire du ici et maintenant. La facilité ne m’a pas intéressée.
Les premiers mots
Lire la suiteJ’étais à bout de force et je ne le savais pas. À trente-deux ans, j’avais un enfant d’un an et demi. J’essayais d’être une mère, je ne savais pas par où commencer, la maternité était un cercle de feu dans lequel je ne parvenais pas à me tenir. J’avais fait semblant. J’avais prétendu que tout allait bien, mais je sentais la tempête se lever.
Et donc là-dessus on a dormi car de s’aimer comme ça, on dirait pas mais ça épuise.
Les premiers mots
Lire la suiteDerrière les fenêtres, il y a le soleil certainement. On ne sait pas. Ici, on attend.
On devrait être triste. On ne l’est pas vraiment. Le monde comme nous retient sa respiration.
C’était de moi-même maintenant que j’avais peur. C’est de mon corps que venait le danger. De mon corps qui se dressait contre maitre, emporté par un instinct que je me refusais à reconnaitre.