Tu trouves pas que c’est déjà assez compliqué en ce moment.
Chacun a traité sa souffrance, son désespoir comme il le pouvait. Certains ont été se recueillir près du Bataclan, certains ont prié, se sont rassemblés, soutenus, enlacés.
Mais d’autres n’ont pas pu le faire. Ils se sont murés dans leur chagrin ou dans d’autres moyens.
Solo nous parle d’un homme qui s’est enfermé dans un mutisme déconcertant, qui a pris une trompette et qui n’a pas arrêté de souffler, d’exprimer sa tristesse grâce aux sons de son instrument.
Réagir de cette façon, ça pose problème. Son entourage ne le comprend pas et gère avec agacement et découragement cette nouvelle lubie. Mais Kader, l’ami de toujours, reste. Il patiente, il espère que cette trompette ne sera que passagère, que son ami reviendra à la raison et pourra parler des attentats. Les jours passent.
Lire Solo c’est se rappeler les jours qui ont suivi le 13 novembre 2015.
En Belgique, aussi , nous avons eu un réveil douloureux. Cette BD ne dit rien des attentats, elle se concentre sur un homme, Gilles Rochier en personne, qui souffre et qui ne sait pas comment exprimer cette douleur.
Aborder le chagrin sous cet angle m’a fait réfléchir à la manière dont j’avais géré mon effarement. On se replonge dans cet état et on essaie de comprendre.
La trompette est un instrument qui perturbe, qui n’est pas ( parfois) des plus agréables et surtout qui se fait entendre. Et puis c’est un merveilleux moyen de ne pas faire attention à ce qui se passe autour de soi, ignorer les paroles blessantes, les paroles stigmatisantes, ignorer les sons des sirènes de police.
Si j’ai aimé le propos et le sujet, je suis un peu plus réservée sur la forme. J’aurais voulu un peu plus de… paroles, d’explications, de… pages.
Mais ça ne retire rien à cette bande dessinée qui est une belle façon de mettre ses émotions en musique.
Et je vous partage une vidéo de l’auteur qui explique sa démarche.
– Solo de Gilles Rauchier, Editions Casterman, 2019, 88 pages –
… c’est chez Stephie
J’aime l’idée d’aborder cette tragédie par la lorgnette du personnel plutôt que du social. Tu me tentes, une fois encore…
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C’st vraiment ça, c’est très personnel et assez touchant.
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Ca peut être intéressant !
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Oui, ça l’est 😉
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Je suis désolée mais je vais passer cette fois.
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On ne peut pas être intéressé par tout 🙂
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J’aime vraiment beaucoup l’idée… mais moins le graphisme. Curieuse tout de même de la découverte !
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A voir, donc!
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Malgré ton bémol, je suis curieuse, à voir quand elle sera dispo en biblio!
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C’est à découvrir.
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Finalement c’est très intimiste et il n’est pas forcément évident pour un lecteur de se sentir « impliqué » dans un tel récit.
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Non c’est sûr !
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je vais passer, j’ai lu déjà plusieurs BD sur le sujet et après le ghetto de Lodz, j’ai besoin de souffler !
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Je comprends parfaitement!
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L’angle de vue est intéressant. Cela me tente bien
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C’est original, en effet.
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comme pas mal d’entre vous je vais passer moi aussi 🙂
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Ce sera pour une prochaine bd!
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L’idée me plaît assez, le dessin moins. A voir !
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A feuilleter en effet.
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De la musique en BD, ça m’intrigue toujours… Le sujet n’est pas drôle, mais j’espère pouvoir trouver cet album en bibliothèque !
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Non le sujet n’est pas drôle mais c’est amené subtilement.
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Je l’emprunterai si je le trouve à la médiathèque.
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C’est une nouveauté donc je l’espère pour toi.
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