Le temps passe et j’oublie, parfois, de vous parler de livres qui me tiennent à cœur. Pour cette 8e édition des Chroniques Oubliées, je vous propose e 5 romans.
Mois : avril 2019
Roux clair naturel – Fanie Demeule
Ma couleur à moi. Douce, lumineuse, subtile, légèrement épicée. Le coup de diapason entre mes cheveux et le reste.
Les premiers mots
J’observe ma tête qui se reflète dans cette fenêtre derrière toi.
Le halo de mes cheveux reluit, exacerbé par le point d’orgue du couchant. J’incarne cette figure dont tu as toujours rêvé.
Et toi, tu me murmures ce que je veux entendre. Les mêmes mots.
Mon reflet acquiesce.
Prix Elle – Sélection d’avril
MON AVIS SUR LA SÉLECTION DU MOIS D’Avril
Cette sélection sonne la fin de l’aventure du Prix Elle. Pour terminer, trois livres aux thématiques assez fortes dont un seul m’aura convaincue et pour lequel j’avais déjà fait un billet.
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La garçonnière – Mylène Bouchard
Dans l’amour impossible, lorsqu’on pose la question Tu m’aimes-tu, la réponse est toujours oui.
Les premiers mots
Abitibi, Lac-Saint-Jean.
Chacun sa région natale. C’est de là qu’ils proviennent respectivement. Elle est née dans la partie Noranda de la ville. Au pied des cheminées qui crachent des résidus d’ordinateurs passés de mode. Près du lac huileux dans lequel il est formellement interdit de se tremper un orteil.
Le petit paradis – Joyce Carol Oates
Ici, mon statut d’Exilée m’interdit de parler à quiconque de ma condamnation ou de ma vie d’avant l’Exil, et je me sens doublement isolée.
Les premiers mots
Ils ne seraient pas venus me chercher si je n’avais pas naïvement attiré l’attention sur moi. Si je n’avais pas osé de mon plein gré ce que je n’aurais pas dû oser.
Un cœur pur – Liz Suburbia
Prix Elle – Sélection de mars
MON AVIS SUR LA SÉLECTION DU MOIS DE MARS Lire la suite
Lambeaux – Charles Juliet
Tu as la vague idée qu’en l’écrivant, tu les tireras de la tombe. Leur donneras la parole. Formuleras ce qu’elles ont toujours tu.
Les premiers mots
Tes yeux immenses. Ton regard doux et patient où brûle ce feu qui te consume. Où sans relâche la nuit meurtrit ta lumière. Dans l’âtre, le feu qui ronfle, et toi, appuyée de l’épaule contre le manteau de la cheminée.
Les esclaves oubliés de Tromelin – Sylvain Savoia
Elle pensait que rien ne pouvait être pire que leur capture.
Mais l’imagination se limite aux champs de la connaissance.