La lumière n’éclaire pas quand on est dans l’obscurité.
Les premiers mots
1. Mes études terminées et nos revenus assurés, nous achèterons une maison avec beaucoup de pièces et un balcon.
2. Nous nous marierons.
3. Nous ferons trois-quatre enfants.
4. Tous les jours, nous irons faire nos courses après le travail et nous rentrerons à la maison en voiture.
5. Nous vieillirons et nous mourrons.
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Vouloir être soi demande souvent des sacrifices. Et l’on sait que nos décisions impacteront nos proches.
Cinq jeunes groenlandais désirent se débarrasser de chaînes trop longtemps portées. Une se découvre lesbienne, un autre veut vaincre son addiction à l’alcool, une autre est un homme, un pardonne et une dernière retrouve une raison de vivre.
Cinq histoires qui portent sur ces cinq personnages liés entre eux par des liens de sang ou d’amitié.
Cinq histoires douloureuses écrits d’une façon qui ne laisse pas insensible. Fort, cru et ayant une volonté d’être franc, ce récit interpelle. Homo Sapienne interroge sur notre rapport à l’amour, aux doutes qu’il peut insinuer, aux espoirs qu’il peut porter.
La lourdeur en moi est emportée par le vent et disparait. Mon corps veut survivre. Mon âme a été éveillée à la vie. Je renais d’entre les morts.
Mais c’est aussi un livre qui se veut honnête et non une image idéalisée qu’on se fait du Groenland. Ici point de descriptions de paysages ni de coutumes ancestrales. On est dans une ville où les jeunes boivent, baisent, se trompent, se quittent et se questionnent.
Ce récit est un vent de fraîcheur assez piquant dans le paysage littéraire.
Aussi agréable à lire qu’à écouter, c’est par ici.
– Homo Sapienne de Niviaq Korneliussen, Traduit du danois par Inès Jorgensen, Editions La Peuplade, 2017, 232 pages –
J’ai beaucoup aimé ce livre et j’ai écouté il y a peu une interview de l’autrice et ça m’a donné envie de me replonger dans le livre (mais je l’ai prêté à ma sœur ^^).
Voici l’interview si ce t’intéresse :
https://soundcloud.com/nouvelles-ecoutes/la-poudre-episode-43-niviaq-korneliussen 😉
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C’est le lien que j’ai mis à la fin de mon billet 😉
Elle est super intéressante en effet !
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Ah oui ! J’ai pas osé cliquer sur le lien car il était tard et que ma coloc dormait, je pensais que c’était Korneliussen qui lisait le roman, je ne sais pas pourquoi X)
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😀 ! En effet il ne valait mieux pas déranger ta coloc 🙂
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Non, déjà que je râle quand elle téléphone à 23h (sa chambre et la mienne sont côte à côte) ^^’
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Très belle chronique. Ça donne envie! J’ai le livre dans ma PAL mais je ne l’ai pas encore lu.
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Il est à lire car très original !
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Encore une tentation de cette maison d’édition! et un de plus sur ma liste…
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Cette maison d’édition a une vraie identité. J’adore!
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je l’ai dans ma LAL mais là je reporte, je reporte ! J’ai vu des reportages sur le Groenland et la jeunesse …
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Ça m’intéresserait de voir ce genre de reportages. Entendre l’autrice parler était déjà intéressant.
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Tu donnes envie de le lire. C’est un livre que j’ai pourtant pris dans mes mains dans une librairie, puis reposé après en avoir lu quelques lignes… j’avais peur qu’il ne me plaise pas… mais après t’avoir lue, bah, je ne sais plus !
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Il est original, il peut décontenancer mais je t’encourage à le découvrir.
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Les jeunes de ce pays sont-ils si différents des nôtres ?
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A entendre parler l’autrice, il y a des différences, notamment dans le rapport à la sexualité.
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Il est sur ma pile et tes mots me donnent envie de m’y jeter urgemment 😉 merci pour le lien vers le podcast, je suis La Poudre mais n’avais pas vu passer celui-ci.
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De rien!
La Poudre réalise définitivement de beaux entretiens !
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Pourquoi pas, par curiosité ! Quel pub à sa sortie !
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Il vaut la peine d’être lu!
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Ah, je l’avais emprunté puis rendu à la bibliothèque sans avoir eu le temps de le lire ! Je le renote pour plus tard 🙂
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