Où se réfugier quand aucun chemin ne mène hors du monde?
Les premiers mots
Commençons par le commencement :
nous sommes dans Vesturbær, le quartier Ouest de Reykjavík,
au début des années cinquante du siècle dernier,
je vous expose l’origine du prénom d’Ásta.
Puis je ne maîtrise plus rien.Helga et Sigvaldi, les parents d’Ásta, ont choisi son prénom avant sa naissance, persuadés qu’ils auraient une fille, ils l’ont trouvé dans Gens indépendants, un livre de Halldór Laxness, paru en 1934-1935. Ils ont lu ce roman pendant qu’Ásta grandissait et se développait dans le ventre de sa mère, et la fin les a fait pleurer.
Le garçon de la Bible et La fille sortie d’un grand livre un peu froid. Ásta et Josef. Première histoire d’amour.
Sigvaldi et Helga, les parents d’Ásta. Deuxième histoire d’amour.
Et puis il y a les autres personnages qui viennent se greffer à ces quatre femmes et hommes.
Cette famille a connu de grands malheurs, des cris, des larmes, des séparations pour cause de de folie et d’alcool.
On dirait parfois qu’un seul et même chemin
mène au bonheur et au désespoir
– mais à part ça, tout va bien, non?
Lire ces histoires, c’est se plonger dans une Islande froide, humide dont la nature vous transperce les os. Comme les mots de Jón Kalman Stefánsson.
Si ce roman peut paraître décousu, il se met en place en prenant son temps. C’est un parti pris de l’auteur, on aime ou pas. Moi j’aime, et je me suis laissé prendre par ces phrases poétiques et sensibles. J’ai traversé les époques, les souvenirs de Sigvaldi, les voyages d’Ásta et les pensées de ce narrateur qui apparaissent occasionnellement pour nous faire part de l’avancée du récit.
Je vous livre un billet court pour un roman qui ne l’est pas mais je ne veux pas déflorer ce récit tellement il est unique en son genre. En dire trop ne convient pas aux histoires de Stefánsson. Celles-ci se lisent et se relisent, en entier ou par petits bouts, pour ne pas oublier ces phrases si belles.
Les rêves sont réservés à ceux qui, comme nous, n’en savent pas plus que ce que la vie leur apprend.
Si vous aimez vous perdre dans un récit parlant d’amour, de mort, de vie et de passion, laissez-vous guider par Ásta.
Jón Kalman Stefánsson sur le blog: Entre ciel et terre – La tristesse des anges
– Ásta de Jón Kalman Stefánsson,Traduction d’Eric Boury, Editions Grasset, 2018, 496 pages –
j’ai survolé ton billet car je vais le lire bientôt 😉 il me tarde de découvrir cet auteur islandais!
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J’espère que tu l’aimeras autant que moi! ❤
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Joli billet pour un joli livre 😉
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Merci beaucoup !
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Très intriguée par ce roman que j’espère lire bientôt… 😉
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Je l’espère pour toi! Il est à découvrir !
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J’ai beaucoup aimé les deux autres romans que tu as chroniqués de lui. J’aime beaucoup son écriture, tout en finesse.
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Alors tu aimerais celui-ci… De la finesse et de la beauté.
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Toujours pas lu Stefánsson mais j’ai l’intuition que c’est un auteur qui me plairait !
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Il faut remédier à ça!
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J’espère croiser le chemin de ce roman un jour. Une promesse d’aventure, de voyage et de sens!
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Tu as tout compris. Ses autres romans sont sortis en poche, tu peux tous les avoir en même temps 😁❤
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Ouh là, je pense qu’il n’est pas pour moi, celui-là!
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Non, je ne te le conseille pas… 😊 Même si je ne désespère pas de te le faire lire!
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j’ai déjà lu beaucoup de bien sur ce roman!
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Pareil, pour le moment, ce n’est que du positif !
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J’en parlerai bientôt. Conquise par cette histoire de famille !
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Je suis heureuse de lire que tu as aimé cette plume délicate ! Il faudra maintenant que tu te plonges dans ses autres romans
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Il faut absolument que je découvre et auteur qui a l’air si poétique !
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Oh oui! Ses autres livres sont disponibles en poche !
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C’est vrai qu’on a envie de garder le roman à portée de mains pour en relire certains passages tellement ils sont beaux…
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J’y ai laissé quelques post-it… 😊
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J’ai lu N’être ciel et terre en hiver que j’avais adoré. Il faut que je lise les deux derniers de la trilogie mais en hiver car je trouve ce sont des livres qui sont immergés de cette aura particulière de l’hiver.
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Tu as raison, c’est une ambiance hivernale qu’il faudrait pour lire les livres de Stefansson. 😊
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Encore une belle réussite de cet auteur que j’aime tant, comme tu le sais 😉
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On est tous les deux amoureux des mots de cet auteur.. 🙂
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C’est mon premier choix pour les matchs de la rentrée. Ton billet me donne l’eau à la bouche.
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Génial! 🙂 j’espère que tu seras également conquise!
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C’est mon premier choix pour les matchs de la rentrée littéraire. J’espère y retrouver mon coup de coeur pour le premier roman de l’auteur, et non ma déception du second. Surprise !
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Quelle a été ta déception et ton coup de cœur ?
Mon préféré reste La tristesse des anges.
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