Ces jours qui disparaissent– Timothé Le Boucher 

Je veux que cette nuit ensemble soit éternelle.

Lubin avait une vie tranquille: un petit boulot, une passion, une copine stable. Mais un jour, lors d’une représentation, il tombe sur sa tête. Sur le moment, rien de grave, pas de séquelles mais les problèmes arrivent quand il se rend compte qu’il ne se souvient plus de ce qu’il fait un jour sur deux.
Pourtant ses amis lui disent qu’il est bien venu à ses rendez-vous mais qu’il était … bizarre. Lubin se rend vite compte qu’un autre a pris sa place dans son corps lors de ces moments d’absence. Pour organiser sa vie, il commence à communiquer avec son double par caméra interposée. Mais son alter égo ne l’entend pas de cette oreille et prend de plus en plus de place, quitte à posséder le corps de Lubin plus qu’un jour sur deux.

Cette bande dessinée a tourné pendant un bon moment sur les blogs (vous avez été nombreux, vous, participants de La Bd de la Semaine a en faire une chronique!)
À première vue, elle ne me tentait pas, je trouvais les dessins bien trop froids et l’histoire de cet homme qui perd sa personnalité au profit d’un double, ne m’emballait pas tellement.  Mais vous savez, plus on voit quelque chose, plus on est tenté… j’ai donc profité de l’opération Price Minister pour la sélectionner et la lire enfin!

Et là, sans surprise, j’ai été prise dans ses filets. Impossible à lâcher, cette BD nous transporte dans une aventure troublante. Si la partie sur le double est importante, j’ai été beaucoup plus conquise par l’histoire d’amour qui met un pied de nez au temps.

Mon avis sur les dessins n’a cependant pas changé, ce n’est vraiment pas le genre d’illustrations que j’affectionne. Heureusement que j’ai été captivée par l’histoire pour oublier ce « petit » détail.

La fin m’a vraiment laissée perplexe… comme Stephie je croyais en mes certitudes et je me suis retrouvée à lire les derniers mots avec plein de questions en tête. 

Sous ses airs de bande dessinée fantastique, elle aborde des thèmes universels et permet de se confronter à des questions sur « l’identité, la dualité de l’être et le rapport entre le corps et l’esprit ».

– Ces jours qui disparaissent de Timothé le Boucher. Glénat, 2017. 192 pages – 

Les autres amoureux des bulles se retrouvent chez Mo’

 

BD lue dans le cadre de l’opération
« La BD fait son festival » organisée par Priceminister

46 réflexions sur “ Ces jours qui disparaissent– Timothé Le Boucher 

  1. Alice dit :

    Je crois qu’il va vraiment falloir que je m’attelle à cette lecture tant je ne sais qu’en penser. La couv et le graphisme ne me tentent pas mais à vous lire, je sens qu’il y a un truc quand même, je vais aller voir ! 😉

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  2. Nathalie dit :

    Je suis un peu partagée… Vous m’avez tous donné très envie de la lire (même si moi non plus je n’étais pas très attirée par les dessins !) Mais si la fin laisse plein de questions en suspens, ça va m’énerver, m’énerver !! Alors j’hésite.

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  3. caro dit :

    C’est fou comment on est happé par cet album ! J’avais bien aimé, le scénario plus que le dessin, mais pour un jeune auteur qui n’a pas beaucoup de productions au compteur, c’est du grand art ! Il faudra le suivre dans le futur, je pense !

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