Shining– Stephen King

La vie est dure, Danny. Le monde ne nous veut pas de mal, mais il ne nous veut pas de bien non plus. Il se fiche de ce qui nous arrive.

Les premiers mots

Petit con prétentieux, pensa Jack Torrance. Ullman mesurait tout juste un mètre soixante et il avait les gestes brusques et secs des hommes petits et gros. La raie de ses cheveux était impeccable, son complet sombre strict mais rassurant. Tout en lui disait au client : « Je suis à vous, je vous écoute », et aux employés, plus sèchement : « Attention, je vous ai à l’œil. » Il avait piqué un œillet rouge à sa boutonnière, peut-être pour éviter qu’on ne le prît pour un croque-mort. L’écoutant parler, Jack se disait que de toute façon, vu les circonstances, il aurait eu du mal à éprouver de la sympathie pour quiconque se fût trouvé de l’autre côté de ce bureau.

Ces jours qui disparaissent– Timothé Le Boucher

Je veux que cette nuit ensemble soit éternelle.

Mon étincelle– Ali Zamir

Le passé nous suit et nous poursuit.

Les premiers mots

La vie est une curieuse hirondelle coincée dans une vilaine poubelle: c’est là qu’elle palpite et cesse d’être belle. Vous n’avez rien saisi. Je le sens. Je reformule et esquisse la phrase. C’est simple. La vie est un voyage peu ou prou incertain. Un voyage plein de turbulences. Des turbulences associées ou non à des intempéries. Des intempéries impétueuses provoquées par la curiosité et la cruauté humaines.

[Les chroniques oubliées – 7]

Je crois qu’avec le rythme que j’ai en ce moment, je ne vais produire que des chroniques oubliées… Il faut que ça change mes amis!
Je vais « essayer » de préparer deux chroniques d’ici la semaine prochaine et pour vous mettre l’eau à la bouche il sera question d’amour et d’horreur. Beau programme n’est-ce pas?

Quatre soeurs – tome 1- Enid – Malika Ferdjoukh

Elle n’a plus peur désormais : quand on rencontre l’éternité à neuf ans et demi, on ne craint plus grand chose.

Les premiers mots

Parfois, Enid aurait préféré avoir un peu moins de soeurs.
– Deux m’auraient suffit, confia-t-elle à Gulliver Doniphon qui partageait avec elle la banquette du car scolaire.

Les huit montagnes – Paolo Cognetti

Le passé est en aval, l’avenir est en amont. (…) Quel que soit notre destin, il habite les montagnes au-dessus de nos têtes.

Les premiers mots

Mon père avait une façon bien à lui d’aller en montagne. Peu versée dans la méditation et en bravade. Il montait sans économiser ses forces, toujours dans une course contre quelqu’un ou quelque chose, et quand le sentier tirait en longueur, il coupait par la ligne la plus verticale.

Le dernier mot – Caroline Roy-Element & Mathilde Cinq-Mars

Le monde n’a pas besoin de lettres pour être lu.

Moi après mois

ET SI JE VOUS RACONTAIS MON MOIS DE février?