Awago Beach, c’est cet endroit.
Où l’on va chaque été, mes parents et moi.
Depuis…peut-être…
Toujours.
En voyant ce gros pavé dans les rayons de ma chère bibliothèque, je l’ai reconnu pour l’avoir croisé sur des blogs mais impossible de me rappeler s’il avait reçu un bon accueil ou non. Je me suis décidée à me faire ma propre opinion.
Comme chaque été, la famille de Rose dépose ses valises dans un village de vacances, à Awago beach, dans l’Ontario. Celle-ci retrouve ses habitudes et les autres vacanciers. La fille du couple, adolescente de treize ans, retrouve sa copine de vacances Windy, un an et demi plus jeune. À cet âge, ça peut faire une grande différence.
Quand Windy s’amuse à danser et à boire des sodas, Rose, elle, observe les gens. Elle est plus réservée, plus timide et introvertie que sa jeune copine.
Comme dans tout village de vacances, il y a une supérette avec de jeunes gars au comptoir. Un va particulièrement plaire à Rose. Mais celui-ci semble être dans une histoire compliquée. Il doit avoir 18 ans et parait expérimenté dans les relations amoureuses… Rose se fait des films, imagine que… elle et lui.. plus tard…
Les parents de la jeune fille sont très différents l’un de l’autre, le père aime s’amuser et la mère est comme ailleurs, en prise avec des souvenirs que personne ne peut atteindre.
Cet été-là signe la coupure entre parents et enfants, l’adolescence qui prend ses droits. Cet été-là, c’est aussi les secrets qui pourraient être dévoilés et briser des silences.
Le dessin est « rond », en noir et blanc (mauve bleuté dans la VO). Assez simple et spontané et rend bien compte de l’atmosphère estivale.
Mouais. Je pensais pouvoir me remémorer mes vacances d’adolescente avec mes amies d’un été à qui je promettais d’écrire, le cœur qui bat à la vue du garçon de la plage… et non. Je n’ai pas senti cette atmosphère de nostalgie, je me suis même ennuyée. Tout est lent et silencieux, trop silencieux. Les personnages ne m’ont pas touchée, à part cette maman, toute mince, à fleur de peau avec ses secrets et ses difficultés à communiquer avec sa fille.
Ce n’est pas une bd qui fera date dans ma mémoire, malheureusement.
– Cet été-là de Jillian et Mariko Tamaki, Rue de Sèvres, 2014, 316 pages –
C’EST MA BD DE LA SEMAINE, ALLEZ ZIEUTER CHEZ NOUKETTE POUR EN DÉCOUVRIR D’AUTRES!
oh la ! 316 pages ? ah oui un pavé ..et pourtant tu t’es ennuyée ! bon merci pour l’info 😉
je n’en avais pas entendu parler et grâce à toi je ne vais pas le prendre.
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Jérôme d’ ‘Une berge à l’autre » l’a chroniqué et est du même avis que moi 😀
C’est marrant parce que ce livre a de très bons échos sur Babelio (par exemple!)!
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ah ! c’est toujours bien de trouver quelqu’un qui a ressenti les mêmes bémols surtout quand la majorité dit l’inverse 😉
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J’ai eu le même ressenti que toi, lent et ennuyeux…
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Ouf, je ne suis pas seule! 😉
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Dommage… Je l’avais noté, mais je vais le rayer! Fanny et Jérôme ont tranché!
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Si je peux servir à quelque chose… 😉
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Figure-toi que je l’ai aussi emprunté pour mes vacances mais je n’ai pas eu le temps de la lire. Et franchement, je n’ai pas d’énormes regrets. tu as sans doute dû la voir chez Moka, comme moi. Et elle n’était pas non plus des plus enthousiastes.
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Oui, c’était chez Moka 🙂
Vaut mieux laisser tomber!
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Bon, tu t’es fait ta propre opinion 😉
316 pages, c’est dommage que cela ne t’ait pas plu…cela m’arrange, cela en fait un de moins à lire !
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Je l’ai lu au soleil et ça c’était agréable 😉
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Je l’ai lu il y a quelques temps (l’été dernier peut-être bien), mais je ne me rappelle plus de l’histoire… J’ai juste le souvenir que l’histoire n’avançait pas, tout comme toi. Pourtant, cela avait l’air appétissant… mais non au final !
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C’est un indice, quand on ne sait plus très bien de quoi parlait le bouquin, c’est que ce n’était pas si bien que ça… 😁
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